Fiche Edmond Reboul - Site de l`association des AET

Edmond REBOUL (EP 36, AU 38, LF 40-44) Médecin, écrivain, poète Né à Béziers le 5 mars 1923. Enfant de troupe dès l'âge de cinq ans, élève aux Écoles Militaires Préparatoires d'Épinal, d'Autun puis au Prytanée Militaire, il entre en 1942 à l'École du Service de Santé Militaire, major de sa promotion. Docteur en Médecine en 1948, Prix de Thèse, il accomplit alors une longue carrière dans l'armée comme médecin, au Sahara, en Allemagne, au Maroc, à Lille, Marseille et à Lyon dans les hôpitaux, puis comme médecin-chef de l'Hôpital des Armées de Lille avant d'aboutir dans les directions du service de Santé de la 7e puis de la grande 5e Région militaire; il franchit ainsi tous les degrés de la hiérarchie jusqu'au grade de médecin-général (1977). Chef de laboratoire à la faculté, assistant de médecine puis spécialiste des hôpitaux des armées, auteur de nombreuses publications et conférences techniques, lauréat de la Société de médecine militaire, il poursuit, parallèlement, une carrière littéraire et académique. A la demande de l'Institut Pasteur d'Alger, il écrit en 1952 une monographie historique, géographique et médicale, "Le Gourara", qui lui vaut un prix du Gouvernement Général de l'Algérie, puis le Prix Larrey de l'Académie de médecine. En 1958, il obtient le Grand Prix Vérité du Parisien Libéré pour un récit qui sera publié par Julliard, "Si Toubib", prix qu'il reçoit des mains d'un médecin-écrivain célébre, Georges Duhamel. Il produira encore trois autres romans : "L'interne des lépreux" chez France-Empire, "Ile en péril " (L'Hermès) et "Les mirages du désert" (L'Hermès) couronné par l'Académie française. Récemment, "Amours de Constance et autres", "Ki et Wou" (Presses du Midi et "Frog" (L’Harmattan, Paris). Seize recueils de poèmes jalonnent ces dernières années, dont "Au jour la nuit", Prix Valentine de Wolmar de l'Académie française, et "Surgi du sable", Prix André Seveyrat des Ecrivains et Auteurs lyonnais 1987, qui lui est remis par Léopold Sedar Senghor. Il est également l'auteur de deux pièces de théâtre, d'études et de communications sur la poésie et sur des poètes mais aussi sur le milieu et l’esprit académique. Il reçut le Prix littéraire du Groupe Paris-Lyon en 1988. Après le Prix du Baron de Lancey (1985) l'Académie de Lyon, lui décerne en juin 2003 le grand Prix d’honneur de l’Académie, qui lui est remis solennellement le 28 décembre dans la grande salle des Séances de l’Institut au terme de la Conférence nationale des Académies des sciences, lettres et arts. Couronnant l'œuvre entière d'un poète, le Grand Prix Pascal Bonetti des Poètes Français, attribué sans candidature, lui a été remis le 15 mars 1989, en présence de Messieurs Maurice Schumann et Jacques de Bourbon-Busset, tous deux de l'Académie française. En 1997, il reçoit des mains du poète Roland Le Cordier, président d'honneur de la Société, le Grand Prix des Poètes français dans les salons du Sénat devant Messieurs Louis Leprince-Ringuet, Jacques de Bourbon-Busset, de l'Académie française et Jean Leclant, secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. En janvier 1999, il a créé sous le nom de INTERPOÈTES, le domaine interpoete.com sur Internet consacré à la “Conférence virtuelle des poètes ayant le français en partage”, régulièrement refondu et mis à jour. Edmond Reboul a contribué à l'animation de plusieurs foyers culturels et prononcé de nombreuses conférences et communications, à Paris, Lyon, Nice, Nîmes, Toulon, Valence... : Escale au paradis, Le Sahara vu de Timimoun, La poésie, le poème et le poète, L’expression poétique, La Croix-Rouge française, Les hôpitaux des Armées, Informatique et Service de Santé, L’Académie des sciences, lettres et arts de Lyon, hier et aujourd'hui, André Briotet, vigneron-poète de la Côte de Beaune, Le je paré des plumes de Pan,, Joséphin Soulary, poète ou sonnetiste lyonnais ? , Désert, source de poésie, Académie, académies, quel rôle quels espoirs, Hommage à Pascal Bonetti poète français, Un destin de poète : Louis Pize, Dans l'aura d'André Chamson, Le sentier André Chamson, André Chamson et la guerre sur "Les académies de province" et L'expression poétique, La poésie du

désert, Un soir l'âme du vin, Poètes, avant-garde, arrière-garde, Faust an 2000, Le poète, l’ordinateur et l’Internet, Académiciens, académies et Internet, etc. Il a préfacé de nombreux ouvrages dont le livre de J.-L. Verselin "L'œuvre des médecins militaires français au Sahara" qu'il a inspiré.

ŒUVRES PUBLIÉES DE EDMOND REBOUL POÈMES

Mosaïques, (Regain), 1963. Escale, (Nouvelle Pléiade), 1966. Opus incertum, (Maison rhodanienne de Poésie), 1968. Au jour la nuit, (dito), 1972, (couronné par l'Académie française). Il neige, Don Juan, (Paragraphes Littéraires de Paris), 1979. Polska, (chez l'auteur), 1982. Surgi du Sable, (La Valésoune, Génolhac), 1986. Mémoire d'écume, (Lacour), 1988. Résurrections de Faust, (Lacour), 1989. Saison d'Amour, dessins de Benn, (Lacour), 1991. Mythe d'Ehtym, (Lacour), 1992. Au pays revenant, (Lacour), 1995. Tenter de vivre, (Lacour), 1997. À ciel ouvert, illustrations de Jean-Marie Granier (Les Presses du Midi), 2000. Palingénésie, poèmes, (Les Presses du Midi), 2004. Faust à Staufen, poèmes, (Les Presses du Midi) 2005. ROMANS

Si toubib, (Julliard), grand prix Vérité, 1958 L'interne des lépreux, (France-Empire), 1970. Ile en Péril, (L'Hermès), 1978. Les mirages du désert, (L'Hermès), 1981, (couronné par l'Académie française) Si toubib, grand prix Vérité, rééd. (Lacour), 1997. Amours de Constance, et autres, roman (Les Presses du Midi), 2004. Ki et Wou, roman, (Les Presses du Midi) 2005. Frog, récit, (L’Harmattan) 2007. DIVERS

Le Gourara, étude historique, géographique et médicale, (Inst. Pasteur, Alger), 1953, (Prix Larrey de l'Académie de Médecine). Eloge de l'Académie, (Lacour), 1988. Index des Mémoires de l'Académie de Lyon, (Lacour), 1989, (avec C. de Clavières). Hier, Pont-Saint-Esprit, (Lacour), 1990. Réflexions d'un académicien rustique, (Lacour), 1990. Des jardins de la poésie au jardin secret du poète, (Lacour), 1990. Le Je paré des plumes de Pan, (Lacour), 1991. Regards sur l'Acad. des Sciences, B.- Lettres et Arts de Lyon, (Lacour), 1991. Dans l'aura d'André Chamson, (Lacour), 1993. Musique et poésie, quelques réflexions, (Lacour), 1996. Un soir l’âme du vin... suivi d’Oenomancies, (Lacour), 1997. Paul Eluard : scintillements d’une étoile morte, (Lacour), 1997. Le désert, l’homme et la poésie, essai et poèmes (Les Presses du Midi, 2002). Feuillets de route, essai, (Les Presses du Midi 2005). Ecrire des poèmes, essai, manuel (Les Presses du Midi, 2006). OEUVRES À PARAÎTRE ( ?)

Port-Cros ou l’initiation, essai poétique, (Les Presses du Midi). Contes et galéjades de ma Septimanie. Codicille, poèmes Ego, poèmes Retour d’Eros, poèmes

COMMUNICATIONS ET CONFÉRENCES à l’Académie de Lyon(*), dans diverses académies et sociétés, plusieurs fois dans les cadres prestigieux de l’Institut(**), du Sénat (***) et de la Sorbonne (****) « Escale au paradis (Port-Cros) » avec diaporama « Le Sahara vu de Timimoun »* (conférence-diaporama), prononcée également à la Société de Géographie de Lille en 1971. « La poésie, le poème et le poète* » « L’expression poétique »*** « La Croix-Rouge française » « Les hôpitaux des armées » « Informatique et Service de santé » (1974) « L’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon hier et aujourd’hui »* « André Briotet (1924-1993) , vigneron-poète de la Côte de Beaune » « Le Je paré des plumes de Pan »* « Éloge funèbre de René Cheval »* « Éloge funèbre d’Aymé Camelin »* « Éloge funèbre de Jean Guitton »* « Éloge funèbre de Léopold Sédar Senghor »* « Hommage funèbre de Bill Bavin » * « Hommage à René Tavernier, président du Pen-Club»* « Hommage à Jean Couty, peintre lyonnais » (Hommage posthume rendu à la Cathédrale Saint-Jean de Lyon) « Joséphin Soulary, poète ou sonnettiste lyonnais »* « Désert, source de poésie »* « Mesdames de l’Académie »* « L’académie hier et aujourd’hui » « Académie, académies, quel rôle, quels espoirs ? » « Hommage à ¨Pascal Bonetti, Poète français »* « Un destin de poète : Louis Pize »* « L’académie, fossile, relique ou phénix ? » « Hommage à l’Institut de France » (pour le Bicentenaire de l’Institut de France; séance solennelle à la Sorbonne) **** « L’académie, fossile, relique ou phénix ? » « Une petite ville à un tournant de son destin : Pont Saint-Esprit »* « Saint-Saturnin–du-Port, alias Pont-Saint-Esprit, frustrations et espoirs. » « L’engagement d’André Chamson pendant les années de guerre, 1939-1945. » « André Chamson et la guerre » « Le rôle de la poésie dans la francophonie »** « Contribution à un espace français sur Internet »** « Le sentier André Chamson » « Le poète, l’ordinateur et l’Internet » « Les académiciens, les académies et l’Internet »** « Rhône, mon vieil et pauvre ami… » « Poètes, avant-garde, arrière-garde » « De la poésie considérée comme l’un des beaux-arts » « La Conférence nationale des Académies des sciences, lettres et arts » « L’Académie de Lyon et la Conférence nationale des Académies »* « L’Institut de France ». « Paul Eluard : scintillements d’une toile morte. » « Faut-il revoir le mythe de Faust ? » « André Chamson, un maître et un ami »

RETROVISION Par Edmond Reboul Né à Béziers le 5 mars 1923, d’un père viganais, grand mutilé de guerre, et d’une mère biterroise, je suis fidèle au Vigan depuis 83 ans. Marié sans enfant, je vis à Bandol l’hiver, et au Vigan le reste de l’année. Ma vie s’est organisée autour de trois personnages, médecin des Armées, homme de lettres, académicien de province. Le militaire d’abord. Inscrit comme Enfant de troupe à l’âge de 5 ans au 81è Régiment d’infanterie, j’accédai à 12 ans par concours aux Ecoles militaires préparatoires, successivement Epinal, Autun et Prytanée militaire de La Flèche replié à Valence. A l’issue de l’année de PCB, et le concours national consécutif, j’intègre en novembre 1942 l’Ecole du service de santé de Lyon, major de ma promotion. J’y prépare aussitôt les concours hospitaliers. Et commence très vite mon apprentissage en qualité d’« hypo », d’externe des hôpitaux puis d’interne (provisoire). Alors que j’achève ma deuxième année de médecine, je « déserte » l’Ecole pour m’engager en septembre 1944 comme volontaire à l’Armée B, future 1ère Armée française du Général de Lattre de Tassigny. Médecin auxiliaire puis aspirant, je fais la campagne de libération dans les Vosges en Alsace puis en Allemagne. Cité, je suis décoré de la Croix de guerre et rejoins l’Ecole et les études en novembre 1945. Prix de thèse, médecin lieutenant, stagiaire à l’Ecole d’application du Val de Grâce en 1949, formé en supplément à la Psychotechnique mon classement de sortie me permet de choisir une affectation au Sahara, comme médecin chef de la place et de l’assistance médico-sociale de Timimoun, entre Colomb-Béchar et Tamanrasset. Médecin traitant, chirurgien, hygiéniste, spécialiste polyvalent, j’y exerce pendant trois ans, dans l’enthousiasme et la difficulté, faisant de la lutte contre le paludisme et le trachome, prophylaxie, traitement, mes chevaux de bataille. Médecin capitaine, je quitte à regret le désert nanti d’un Prix du Gouvernement général de l’Algérie pour un monographie saharienne commandée par l’Institut Pasteur d’Alger et publiée par ses soins : « Le Gourara, étude historique géographique et médicale », ouvrage qui sera peu après honoré par le Prix Larrey de l’Académie nationale de Médecine. Après un bref passage en corps de troupe, aux FFA, à Constance (12è Régiment d’Artillerie), j’entame après réussite au Concours d’assistant de médecine, un stage de trois ans à l’Hôpital Desgenettes et, aussi, à la Faculté de médecine de Lyon, trois certificats d’Etudes spéciales et les fonctions de chargé de travaux pratiques d’Hygiène puis chef de laboratoire de chirurgie expérimentale ; à l’issue, c’est le commencement d’une carrière de médecin militaire hospitalier au Maroc et en Allemagne au cours de laquelle je franchis sans retard les degrés de la hiérarchie d’alors. Jeune Médecin-colonel, je suis nommé Médecin chef de l’Hôpital régional des Armées de Lille, où au cours de mes deux ans de commandement, je mets en pratique mes acquis en « Relations publiques » et j’effectue un stage régional à l’IHEDN puis à Paris un stage de management. Sous directeur du service de santé de la 7ème RM à Marseille, je suis promu successivement médecin chef des services puis Médecin Général, et affecté à Lyon à la direction du service de santé de la nouvelle 5ème grande région militaire, englobant l’ex 7ème RM. J’ai quitté le service sur ma demande en 1988 pour me consacrer à mes activités littéraires et académiques. En effet, insatisfait par la monographie saharienne, trop technique à mes yeux, j’avais écrit un roman-témoignage sur la vie d’un jeune médecin militaire au désert, « Si Toubib » qui obtenant en 1958 le grand prix Vérité, présidé par Georges Duhamel de l’Académie française, parut en feuilleton dans le Parisien Libéré puis fut édité par Julliard l’année suivante, et tiré à 16.000 exemplaires, ce qui à l’époque en faisait un best-seller ! Ayant publié sans autorisation, admonesté, et donc gêné par mon état d’officier, je me contentais par la suite d’écrire dans des supports autorisés et de publier quelques recueils de poèmes. Essais, poèmes, récits, voire roman, forment la trame de cette œuvre pour ainsi dire involontaire, où la nécessité coïncide souvent avec l’inspiration. Mon activité littéraire se développait donc parallèlement à mes fonctions officielles, stimulée par les nombreuses communications et conférences que j’eus à faire, à Lyon, à Paris et ailleurs. Presque sans y prendre garde, j’ai publié avec précaution une partie de la trentaine d’ouvrages édités au total. Confiés pour la plupart à des éditeurs provinciaux, ils n’ont eu qu’une diffusion restreinte : c’est sans doute pourquoi je ne suis pas prix Nobel de littérature ! L’un de mes derniers livres, « Ecrire des poèmes »,sous presse, est un essai sur la création poétique. J’ai aussi donné une cinquantaine de conférences et communications dont les sujets vont de la poésie du désert à l’informatique, ou des Dames de

l’Académie à la Résurrection de Faust ! Et je créai dans la foulée un site sur Internet consacré à la poésie « interpoete.com » que j’administre et anime aujourd’hui encore. Voilà pour l’homme de Lettres. L’avatar académique s’inscrit évidemment dans sa logique. Ce sont en effet ces activités et travaux qui me firent élirent dans les années 70 – j’étais alors à Marseille membre correspondant de l’Académie des sciences, belleslettres et arts de Lyon, puis lorsque je fus muté sur place, membre titulaire, au fauteuil N°6 de la Classe des Lettres, devenu vacant après la mort du poète Louis Pize. Disponible après ma mise en congé, je me consacrai à l’Académie dont je devins secrétaire général de la Classe des Lettres, faisant fonction de perpétuel – office non prévu par les statuts. Pendant une dizaine d’années, j’eus le loisir d’explorer les arcanes et la bibliothèque de l’Académie, d’entrer en relation avec des sociétés savantes, notamment avec l’Académie française et l’Institut où, à plusieurs reprises, je fus amené à représenter notre Compagnie. Ce fut le cas lors de deux grandes séances solennelles en présence du chef de l’Etat respectivement pour le trois cent cinquantième anniversaire de l’Académie française en 1984 et pour le Bicentenaire de l’Institut en 1995 où je pris la parole au nom des académies de province lors de la séance solennelle à la Sorbonne, juste avant madame Jacqueline de Romilly et M. Jacques Chirac. C’est là qu’apparut pour la première fois en corps constitué, la Conférence nationale regroupant 27 compagnies anciennes, en principe antérieures à la Révolution, que j’avais mise sur pied à partir de 1989, et que je présidais depuis un an. J’en suis aujourd’hui Président d’honneur fondateur et j’appartiens aussi aux Académies de Lyon, Nîmes, Marseille, Toulon, Villefranche en Beaujolais, académie de Lascours, académie cévenole et tout récemment l’académie des Hauts Cantons (président d’honneur avec Lucie Aubrac). En outre je suis membre du Pen Club, de la Société des gens de Lettres, de la Société des poètes français, des Ecrivains combattants, des Médecins écrivains et Président d’honneur du Salon des poètes de Lyon. J’avais créé en 2000, le site « interacademies.com » qui est aujourd’hui géré par l’Académie de Montpellier. Deux prix de l’Académie française vinrent récompenser un recueil de poèmes et un roman « Les mirages du désert ». D’autres distinctions littéraires me furent accordées, le grand Prix d’honneur de l’Académie de Lyon, le prix de la Fondation de Lancey, du Groupe Paris-Lyon, des Ecrivains et poètes lyonnais, le prix Pascal Bonetti en 1988 et le grand prix des poètes français en 1997. L’Institut de France m’a décerné sa médaille en 2002. Mais surtout, André Chamson, notre grand écrivain cévenol, qui est sûrement présent parmi nous, Louis Leprince Ringuet et quelques autres m’ont honoré de leur estime et de leur amitié : je leur dois beaucoup En ce qui concerne les décorations, je suis officier de la Légion d’honneur depuis 1991, officier de l’ordre national de mérite, titulaire de la Croix de Guerre, de la Croix du Combattant volontaire, et de la Médaille d’Honneur du service de santé. Et en milieu civil, officier des palmes académiques et chevalier des Arts et Lettres depuis plus de vingt ans : mon avancement laisse à désirer ! J’ajouterai que je fus un bon fleurettiste, non pratiquant depuis longtemps, bon marcheur, titulaire du premier degré de pilote d’avion privé, sommelier amateur diplômé de l’Université du vin de Suze la Rousse, élève du cuisinier Patrick Pagès et peintre du Dimanche… Je me suis souvent occupé de théâtre amateur, animateur, metteur en scène, comédien et j’ai eu, entre autres, la joie et l’honneur de jouer, en Allemagne, le rôle de Sganarelle dans le Dom Juan de Molière notamment sur les gradins de l’Auditorium maximum de l’Université de Fribourg. J’ajoute, il n’y a pas de rapport, que je fus, durant un mandat, premier adjoint au maire de Pont-Saint-Esprit, monsieur Gilbert Baumet, alors président du Conseil général du Gard, mais n’en déduisons pas que je fus pour quelque chose dans sa promotion ministérielle.

Quelques livres d’Edmond Reboul Auteurs : Edmond Reboul - Louis Leprince-Ringuet - Pierre Orsenat - Jean-Marie Granier • Date de parution : 05/2000 • ISBN : 9782878672107 • Editeur : Les Presses du Midi • Nombre de pages : 130 • Dimensions : 14X20 cm • Poids : 300 g Dans son parcours visible, le poète ne cherche pas forcément à commettre une oeuvre : il suit son instinct, son inspiration, son bon plaisir. Il lui arrive souvent de créer sans recherche ni contrainte, trouvant sa vie dans le tout-venant : véritable mine à ciel ouvert. Le résultat de cette quête innocente, ou souhaitée telle, l’auteur nous l’offre dans ce nouveau recueil. Le titre dans son ambiguïté s’embellit ici d’une soudaine poésie : quand s’ouvre le ciel, c’est une vision de l’infini qui s’esquisse. Sortir grandi et meilleur de la lecture d’un livre, ce n’est pas si fréquent, surtout si l’on peut y retrouver le plus vrai de soi-même. • • • • • •

Auteur : Edmond Reboul Date de parution : 12/2004 ISBN : 9782878675863 Editeur : Les Presses du Midi Nombre de pages : 220 Poids : 280 g

C'est le problème du conflit entre l'amour et l'appartenance qu'évoque ici Edmond Reboul, non en se référant au contexte actuel, mais en situant ses héros et l'action à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Dans un microcosme socioprofessionnel qui s'insère dans la nouvelle République fédérale allemande, les occupants sont confrontés aux occupés et il peut en résulter des relations qui s'établissent avec plus ou moins de bonheur.

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Auteur : Edmond Reboul Date de parution : 12/2006 ISBN : 9782878677720 Editeur : Les Presses du Midi Nombre de pages : 246 Dimensions : 14X21 cm Préfacé par Jacques Charpentreau, écrivain et poète, auteur du Dictionnaire de la Poésie française, cet ouvrage n'a qu'un seul objectif : venir en aide à des poètes débutants ou déjà aguerris qui veulent passer à l'acte...d'écrire des poèmes. Pour cela il faut être préventivement déculpabilisé et bien informé des moyens existants comme des risques encourus, dont celui de se ridiculiser. Un vieux routier de l'expression poétique s'est résolu à faire part de quelques réflexions utiles.

FAUST A STAUFFEN • Auteur : Edmond Reboul • Date de parution : 06/2005 • ISBN : 9782878676525 • Editeur : Les Presses du Midi • Nombre de pages : 111 • Dimensions : 14X21 cm • Poids : 154 g •

S’identifiant à Faust, personnage aussi mythique que légendaire, le poète imagine les états d’âme qui assaillent son héros, approchant du terme prévu par le contrat passé jadis avec le diable. Il vit alors à Staufen, bourgade de la Forêt-Noire, au sud de fribourg-en-Brisgau. Sans aigreur, mais sans optimisme béat, il essaie de comprendre son destin, c’est-à-dire celui de l’homme.

FEUILLETS DE ROUTE Auteur : Edmond Reboul Date de parution : 08/2005 ISBN : 9782878676563 Editeur : Les Presses du Midi Nombre de pages : 158 Dimensions : 14X21 cm Poids : 312 g

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C’est dans un esprit de curiosité qu’on été rassemblées ces pages, certes inégales (il s’agit de leur taille naturellement !) au hasard des jours et des lieux, de la conjoncture, de l’humeur et de l’inspiration. Désordre ? Plutôt variété, promenade nonchalante par les chemins de la vie avec ses glanes : fleurs en montagne, épaves et fortunes de mer sur la Côte, étoiles et grillons des soirs d’été, merveilles des petits bonheurs tombés du ciel, brocante, antiquités, cavernes aux trésors… A chacun de « chiner » parmi les petits éventaires de cette aimable foire où l’on trouve de tout. Pas d’obligation, pas de suite contraignante, on prend, on laisse, ni parcours obligé, ni recommandation ! En somme, tout le contraire d’un pensum"

KI ET WOU Auteur : Edmond Reboul - Jean L'Herbier Date de parution : 08/2005 ISBN : 9782878676556 Editeur : Les Presses du Midi Nombre de pages : 244 Dimensions : 14X21 cm Poids : 216 g

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Deux êtres pris au hasard se rencontrent et se cherchent. Chacun d'eux possède attributs et équipements qui freinent l'épanouissement de leurs sentiments réciproques. Et la situation stagne, tandis que Patrice, baptisé Wou, bâtit difficilement l'oeuvre qui l'obsède tout autant, d'abord que la jeune Laura, qui est-elle, Ki ? Autour d'eux, gravite le monde, divers et bizarre, avec ses figurants et ses jolis coeurs en quête d'amours de passage.

LE DESERT ET LA POESIE • Auteur : Edmond Reboul • Date de parution : 02/2002 • ISBN : 9782878673630 • Editeur : Les Presses du Midi • Poids : 252 g Riche d’une expérience aujourd’hui exceptionnelle, Edmond REBOUL, médecin, écrivain et poète, analyse finement le paradoxe d’une intense poésie qui naît au Sahara, de l’aridité, de la solitude et du silence. Les sources ? L’imagerie, le dépaysement, la rupture : et mille voix résonnent dans un espace qui n’est plus à la mesure de l’homme…

PALINGENESIE • Auteur : Edmond Reboul • Date de parution : 01/2004 • ISBN : 9782878675283 • Editeur : Les Presses du Midi • Poids : 108 g Mort, résurrection ! Tarissement, abondance ! Stérilité, fécondité ! Le poète aussi passe par ces phases de sécheresse et de déréliction, désespéré de se voir abandonné par ce qui, à ses yeux, constitue sa seule ambition, sa raison de vivre : l'inspiration créatrice. Et lui aussi connaît le bonheur de voir rejaillir au plus profond de sa conscience, cette source de joie et d'espérance, l'eau lustrale qui purifie cœurs et âmes et permet l'écriture : résurgence.




Fiche réalisée à partir d’extraits glanés sur Internet et avec la participation de René Hénane par J. Penaud le 2 juillet 2008.