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MOBILITÉ DOUCE

L’Autre Salon, alternative critique au Salon de l’auto Pour la troisième année de suite, les défenseurs de la mobilité douce proposent une manifestation alternative au Salon de l’auto, dont la 81e édition s’ouvre jeudi à Genève. Avec le slogan «Changer la vi(ll)e!», l’Autre Salon veut repenser la place de la voiture dans l’espace public. «Alors que tout le monde s’accorde sur les méfaits de la voiture, le Salon de l’auto véhicule toujours les mêmes images: fétichisme de la voiture et utilisation de la femme à des fins mercantiles. Face à ce rouleau compresseur idéologique, nous voulons mettre en avant les valeurs de la mobilité», a indiqué hier devant les médias Frédéric Favre, coordinateur de l’Autre Salon. La manifestation, qui se veut critique et festive, s’ouvre vendredi avec le débat «Comment apaiser la ville?». Parmi les invités figure Philippe de Almeida, architecte de la Ville de Renens (VD), qui est récemment passée entièrement en

zone 30 km/h, a relevé Thibault Schneeberger, cosecrétaire d’Actif-trafiC. Plusieurs courses auront lieu en ville – en transports publics, multi-modale et de lenteur. Conçu à l’attention des autorités et des ingénieurs, le «Safari urbain» du 8 mars devrait permettre de percer le secret des pistes cyclables discontinues, promettent les organisateurs. Une action qui s’inscrit dans le cadre du scrutin sur l’initiative cantonale «Pour la mobilité douce», le 15 mai. Films, soirées dansantes, démonstration de vélo-polo figurent également au programme de l’Autre Salon. A relever une séance du groupe d’entraide des AA, à savoir les «automobilistes anonymes», qui souffrent de dépendance à la voiture. Et les Jeunes verts préparent une action surprise à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars. ATS